AFPRF
Menu icoMenu232White icoCross32White
<
>
  • BLOG COMMUNAUTE
  • BLOG CAFE-THEATRE
  • BLOG MUSIQUE/THEATRE
  • BLOG VIDEOS EVENEMENTS
  • BLOG SANTE
  • CARNETS D'HORIZON
  • GALERIE PHOTOS COURS DE PORTUGAIS

Ajoutez un logo, un bouton, des réseaux sociaux

Cliquez pour éditer
  • AFPRF
  • ACTUALITES ▴▾
    • ASSOCIATION FRANCO PORTUGAISE RIA FORMOSA AGENDA
    • 112 AIDE APPEL D'URGENCE
  • LES BLOGS & GALERIES PHOTOS ▴▾
    • BLOG COMMUNAUTE
    • BLOG CAFE-THEATRE
    • BLOG MUSIQUE/THEATRE
    • BLOG VIDEOS EVENEMENTS
    • BLOG SANTE
    • CARNETS D'HORIZON
    • GALERIE PHOTOS COURS DE PORTUGAIS
  • PETITES ANNONCES ▴▾
  • L' ASSOCIATION AFPRF ▴▾
    • L'ASSOCIATION PRESENTATION
    • CONTACTEZ L' ASSOCIATION
    • LES MEMBRES ACTIFS
    • LES MEMBRES DU BUREAU
    • ADHESION AFPRF
    • PERMANENCES
  • ACTIVITES ▴▾
    • ART FLORAL
    • ATELIER COUTURE&BRODERIE
    • BIBLIOTHEQUE
    • BALADE AVEC LES CHEVRES
    • CAFE-THEATRE
    • CLUB PHOTO
    • COUNTRY&LINE DANCE
    • ENTRE SAVOIRS ET DECOUVERTES
    • COURS DE PORTUGAIS
    • GENEALOGIE
    • MOLKKY
    • MOTARDS
    • ORNITHOLOGIE
    • PETANQUE
    • LES PETITES ANNONCES DE L'ASSOCIATION
    • RANDONNEES
    • RENCONTRES LITTERAIRES TERTULIA
  • Se connecter
  • ASSOCIATION FRANCO PORTUGAISE RIA FORMOSA AGENDA
  • 112 AIDE APPEL D'URGENCE
  • BLOG COMMUNAUTE
  • BLOG CAFE-THEATRE
  • BLOG MUSIQUE/THEATRE
  • BLOG VIDEOS EVENEMENTS
  • BLOG SANTE
  • CARNETS D'HORIZON
  • GALERIE PHOTOS COURS DE PORTUGAIS
  • L'ASSOCIATION PRESENTATION
  • CONTACTEZ L' ASSOCIATION
  • LES MEMBRES ACTIFS
  • LES MEMBRES DU BUREAU
  • ADHESION AFPRF
  • PERMANENCES
  • ART FLORAL
  • ATELIER COUTURE&BRODERIE
  • BIBLIOTHEQUE
  • BALADE AVEC LES CHEVRES
  • CAFE-THEATRE
  • CLUB PHOTO
  • COUNTRY&LINE DANCE
  • ENTRE SAVOIRS ET DECOUVERTES
  • COURS DE PORTUGAIS
  • GENEALOGIE
  • MOLKKY
  • MOTARDS
  • ORNITHOLOGIE
  • PETANQUE
  • LES PETITES ANNONCES DE L'ASSOCIATION
  • RANDONNEES
  • RENCONTRES LITTERAIRES TERTULIA
BLOG COMMUNAUTE BLOG CAFE-THEATRE BLOG MUSIQUE/THEATRE BLOG VIDEOS EVENEMENTS BLOG SANTE CARNETS D'HORIZON GALERIE PHOTOS COURS DE PORTUGAIS
Retour
Christiane ASSOULINE-SCHMITT
23 août 2025
L’escroc qui fit vaciller la Banque du Portugal

L’escroc qui fit vaciller la Banque du Portugal

.Artur Virgílio Alves dos Reis (1896–1955) fut un faussaire, aventurier et entrepreneur portugais, tristement célèbre pour avoir orchestré, avec l’aide d’une organisation bien rodée, l’une des plus grandes escroqueries de l’histoire monétaire. Cette fraude monumentale provoqua la panique financière connue sous le nom de crise des billets de banque portugais entre 1925 et 1928.

Issu d’un milieu petit-bourgeois, Reis grandit dans une famille modeste. Son père, entrepreneur de pompes funèbres, subit de graves revers financiers qui le conduisent à la faillite. Aspirant à devenir ingénieur, Reis entame des études qu’il abandonne dès la première année pour épouser Maria Luisa Jacobetty de Azevedo. En 1916, désireux de faire fortune et de fuir les humiliations imposées par sa belle-famille en raison de leur différence de statut social, il émigre en Angola, alors colonie portugaise.

Pour asseoir sa crédibilité, Reis falsifie un diplôme prétendument délivré par l’université d’Oxford, émanant d’un établissement fictif nommé Polytechnic School of Engineering. Ce faux document lui permet d’obtenir un poste de direction dans une entreprise de travaux publics. Selon ce diplôme, il aurait étudié une impressionnante variété de disciplines : ingénierie, géologie, géométrie, physique, métallurgie, mathématiques pures, paléographie, construction mécanique, électrotechnique, mécanique et physique appliquée.

Grâce à un chèque sans provision, il parvient à acquérir la majorité des actions de la Société des Chemins de Fer Transafricains d’Angola, basée à Moçâmedes. Cette opération frauduleuse lui confère une richesse soudaine et une réputation d’homme d’affaires crédible, ouvrant la voie à ses manœuvres financières de plus grande envergure.

L’affaire Ambaca

En 1922, Reis rentre à Lisbonne et prend le contrôle d’Ambaca, une concession automobile américaine en difficulté. Pour financer cette acquisition, il émet des chèques sans provision d’un montant total de 100 000 dollars américains. Il utilise ensuite les fonds d’Ambaca pour couvrir ces chèques frauduleux.

Profitant des ressources restantes, Reis tente de s’emparer de la Companhia Mineira do Sul de Angola, une société minière opérant en Angola. Cependant, la supercherie est rapidement mise au jour, et il est arrêté le 24 juillet 1924 pour détournement de fonds.

Reis clame alors être victime d’un complot. Le 27 août, après 34 jours de détention, il est libéré.

L’affaire de la Banque du Portugal

Durant sa détention, Artur Virgílio Alves Reis élabore un plan d’une audace inédite : falsifier un contrat au nom de la Banco de Portugal — alors partiellement privée et seule habilitée à émettre de la monnaie — afin d’obtenir frauduleusement des billets de banque imprimés par un organisme officiel, identiques en qualité aux véritables.

En 1924, Reis recrute plusieurs complices pour mettre son projet à exécution. Parmi eux figurent le financier néerlandais Karel Marang van Ysselveere, l’espion allemand Adolph Hennies, ainsi que Adriano Silva, Moura Coutinho, Manuel Roquette et José Bandeira, frère d’António Bandeira, ambassadeur du Portugal à La Haye.

Grâce à l’entremise de José Bandeira, Reis parvient à obtenir la signature de l’ambassadeur sur le faux contrat. Il le rédige ensuite, le fait certifier par des notaires et obtient des validations officielles auprès des consulats du Royaume-Uni, d’Allemagne et de France. Le document est traduit en français, les signatures des responsables de la Banque du Portugal sont habilement imitées, et le contrat est certifié comme authentique. Fort de ce faux, Reis convainc plusieurs entrepreneurs néerlandais de s’associer à lui.

Marang découvre, par le biais d’une imprimerie hollandaise, que les billets portugais sont fabriqués en Angleterre par Waterlow and Sons, l’un des trois principaux imprimeurs fiduciaires de Londres. Le 4 décembre 1924, il entre en contact avec William Waterlow, muni d’une lettre d’introduction. Il lui expose que, pour des raisons politiques, la plus grande discrétion est requise, et promet une confirmation officielle en provenance de Lisbonne. Le prétexte avancé est un prêt destiné au développement de l’Angola. Lorsque Waterlow reçoit la lettre de confirmation — falsifiée par Reis — il accepte le contrat. Il prend néanmoins soin d’écrire au directeur de la Banque du Portugal, Inocêncio Camacho Rodrigues, pour l’informer de l’accord. Cette lettre, cependant, n’arrivera jamais à destination.

Marang affirme que les billets ne seront utilisés que dans les colonies, avec la mention « Angola » imprimée dessus, et que Waterlow peut donc réutiliser des numéros déjà en circulation au Portugal. Le 17 novembre 1922, Waterlow and Sons imprime 600 000 billets de 500 escudos à l’effigie de Vasco de Gama, pour une valeur totale de 100 millions d’escudos — soit près de 50 % de la masse monétaire du pays. Le volume de faux billets approche celui des vrais. La première livraison a lieu en février 1925, un an après la mise en circulation des véritables billets de 500 escudos. Le transport vers le Portugal est assuré par les complices : José Bandeira utilise la valise diplomatique de son frère, tandis que Marang mobilise ses contacts au consulat du Libéria à Londres.

Bien que Reis soit le cerveau de l’opération et l’auteur des faux documents, il ne perçoit que 25 % des profits. Cela lui suffit néanmoins pour fonder sa propre banque, la Banco de Angola e Metrópole, qui lui permet de faire circuler rapidement ses fonds en proposant des conditions de prêt extrêmement avantageuses. Pour obtenir les autorisations nécessaires à l’ouverture de l’établissement, il falsifie à nouveau plusieurs documents.

Reis investit massivement en devises et en bourse, provoquant un léger sursaut de l’économie portugaise. Il acquiert le Palácio do Menino de Ouro — aujourd’hui siège du British Council à Lisbonne — ainsi que trois domaines agricoles, une flotte de taxis, des bijoux et des vêtements de luxe pour son épouse et pour Fie Carelsen, actrice néerlandaise et maîtresse de José Bandeira. Il tente également de racheter le journal Diário de Notícias, sans succès.

Enfin, Reis ambitionne de prendre le contrôle de la Banque du Portugal afin de neutraliser toute enquête sur sa fraude. Durant l’été 1925, il acquiert 7 000 actions, puis 9 000 en septembre, et 10 000 en novembre. Il lui en aurait fallu 45 000 pour obtenir la majorité et s’emparer de l’institution.

La fin de l’aventure

En 1925, une rumeur persistante agite le pays : des faux billets de banque circuleraient sans que les experts puissent les identifier. En octobre, un caissier d’Oporto émet des doutes sur l’authenticité d’un billet et alerte sa direction à Lisbonne. À partir du 23 novembre, les activités d’Alves dos Reis attirent l’attention des journalistes du plus influent quotidien de l’époque, O Século. Intrigués, ils cherchent à comprendre comment la banque de Reis peut accorder des prêts à des taux exceptionnellement bas sans disposer de dépôts. Certains soupçonnent même une manœuvre allemande visant à déstabiliser le Portugal pour renforcer son emprise sur l’Angola.

Le 5 décembre 1925, O Século révèle publiquement l’escroquerie. La veille, Alves dos Reis avait reçu la visite de João Teixeira Direito, inspecteur du Conseil des banques commerciales, venu enquêter sur un dépôt suspect de billets de 500 escudos effectué par un agent de change lié à la Banco de Angola e Metrópole. L’inspecteur découvre des numéros de série en double sur plusieurs billets. Les autorités ordonnent alors aux banques de sécuriser leurs billets et de vérifier les numéros. De nombreux doublons sont identifiés. La Banque du Portugal contacte Waterlow and Sons, et la fraude est enfin mise au jour.

Le 6 décembre, le capital de la Banco de Angola e Metrópole est confisqué. Reis et la majorité de ses complices sont arrêtés. Reis lui-même est intercepté à bord de l’Adolph Woerman, un navire en partance pour l’Angola. Il a alors 28 ans. Marang parvient à s’enfuir, tout comme Adolph Hennies, pourtant présent lors de l’arrestation.

Le procès s’annonce complexe. Les documents falsifiés par Reis sont si convaincants que les juges soupçonnent une complicité interne à la Banque du Portugal, ce qui retarde la procédure de... cinq ans. En mai 1930, Reis est finalement condamné à vingt ans de réclusion. En prison, il se convertit au protestantisme et tente d’évangéliser ses codétenus.

Libéré en mai 1945, il refuse plusieurs offres d’emploi de banques et retourne en Angola, où il gère une plantation de café. Il y gagne le respect des paysans noirs en les aidant à défendre leurs droits sur les récoltes. Mais bientôt, il est de nouveau accusé de fraude et sur le point d’être arrêté. Il meurt en 1955, pauvre, d’une crise cardiaque, juste avant son incarcération.

Découvrez davantage d'articles sur ces thèmes :
culture, conférences & voyages
icoFacebook35Color
icoFacebook35Color
Consultez également
L'HISTOIRE DE LOULE :  UN VOYAGE A TRAVERS LES SIECLES

L'HISTOIRE DE LOULE :  UN VOYAGE A TRAVERS LES SIECLES

Loulé est une véritable mosaïque d'influences historiques et culturelles, témoignant de la...

Christiane ASSOULINE-SCHMITT
6 mars 2025
ACTUALITE : LE 25 AVRIL  JOUR DE LA LIBERTE

ACTUALITE : LE 25 AVRIL  JOUR DE LA LIBERTE

La Révolution des Œillets, survenue le 25 avril 1974, représente un moment charnière de...

2 avril 2025
PÂQUES  AU PORTUGAL

PÂQUES  AU PORTUGAL

Les traditions de Pâques au Portugal restent profondément ancrée dans la culture.AU PORTUGAL,...

16 avril 2025
A DECOUVRIR LE CENTRE DES SCIENCES A TAVIRA

A DECOUVRIR LE CENTRE DES SCIENCES A TAVIRA

Si vous êtes passionné(e) par la science, ne manquez pas l'occasion de visiter le "Centre...

27 avril 2025
Légende d'Algarve

Légende d'Algarve

Cette région du Portugal est riche de récits fascinants. Parmi eux, la légende de Praia da Rocha...

Christiane ASSOULINE-SCHMITT
1 mai 2025
La légende du coq de Barcelos

La légende du coq de Barcelos

Selon la tradition orale, l’origine de cette légende remonte au XVIᵉ siècle. Un jour, un crime...

Christiane ASSOULINE-SCHMITT
30 juillet 2025
NOUS RENCONTRER , VOUS AIDEZ, VENEZ AUX PERMANENCES DU JEUDI
DE 15:30 à 17.00 AU CLUBE DE TAVIRA 23 RUA DA LIBERDADE TAVIRA TOUS LES JEUDIS DE SEPTEMBRE A L'EXCEPTION DU JEUDI 25 SEPTEMBRE.

POUR CONTACTER L'ASSOCIATION ALLEZ DANS LE MENU DU SITE CLIQUEZ SUR L'ASSOCIATION AFPRF PUIS SUR L'ONGLET CONTACTEZ L'ASSOCIATION.
AFPRIAFORMOSA EST UNE ASSOCIATION A BUT NON LUCRATIF NIF 5140203393
icoFacebook24Color
  • Plan du site
  • Licences
  • Mentions légales
  • CGUV
  • Paramétrer les cookies
  • Se connecter
  • Propulsé par AssoConnect, le logiciel des associations